Il est urgent d’agir !

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Ce 5 décembre, la Commission Elevage du MODEF s’est réunie à Chalonnes-sur-Loire afin d’échanger avec des agricultrices et agriculteurs sur les problématiques spécifiques de l’élevage mais aussi de faire des propositions concrètes pour aider ceux qui subissent la crise de plein fouet.

Cette commission fut aussi l’occasion d’interpeler les élus ayant fait le déplacement pour que les propositions des éleveurs ne restent pas lettre morte.

Le MODEF demande la mise en place de mesures d’urgences afin de stopper l’hémorragie :
· Mise en place de prêts à taux zéro pour tous les agriculteurs en difficulté avec un report d’un an sur les intérêts afin de leur permettre de sortir la tête de l’eau et mettre fin au cycle infernal de l’endettement.
· Versement automatique de la prime d’activité pour les agriculteurs qui touchaient la prime à l’emploi. Les MSA ont accès aux données des agriculteurs, il n’est pas normal que certains ne puissent pas bénéficier de cette aide alors qu’ils y ont droit.
· Mise en place d’une cotisation sociale minimale de 1000€ pour les exploitations en crise afin qu’ils puissent conserver leurs droits sociaux à moindre coût.

En parallèle de ces revendications, la commission Elevage du MODEF a aussi travaillé sur des solutions à plus long terme afin de sortir durablement l’élevage français de la crise :
· Mise en place d’un indice agricole par filière qui permet de connaitre le revenu moyen des agriculteurs en fonction des charges et des prix.
· Mise en place d’une conférence annuelle sur les prix agricoles avec l’ensemble des syndicats agricoles,
· Baisse de la TVA sur les circuits courts
· Rejet du système assurantiel qui pèsera sur le revenu des agriculteurs sans être rentable

Le MODEF revendique un changement de politique agricole permettant de pouvoir vivre dignement de son travail. L’exploitation familiale que nous défendons est la seule à pouvoir garantir la souveraineté alimentaire, lutter contre le réchauffement climatique et surtout aménager les territoires notamment valoriser les prairies permanentes.