Aujourd’hui, vendredi 8 mars, à l’occasion de la Journée Internationale des droits des femmes, le MODEF rend hommage aux femmes qui depuis des siècles ont subi une domination exclusivement masculine.
Pourtant, elles ont su montrer force et détermination dans certaines périodes de notre histoire. Elles ont, dans des épisodes de crises, notamment pendant les guerres, remplacé les hommes dans les travaux à l’usine et dans les fermes.
Dans les fermes justement, où nos mères et nos grand-mères ont accompli des tâches les plus difficiles avec dignité et courage. Malgré tous les efforts, certaines se retrouvent dans des situations précaires du fait qu’elles reçoivent des pensions de misère. Le MODEF exige une retraite décente à hauteur du SMIC net pour toutes les femmes.
Et puis, comment ne pas s’indigner des témoignages de dizaines de femmes abusées par des personnalités. En effet, ces prédateurs qui sous couvert d’une notoriété médiatique, se permettent de reléguer les femmes au titre de simples objets sexuels pour assouvir leurs désirs abjects.
Enfin, ce lundi 4 mars 2024, date historique pour notre pays, puisque le Congrès, réuni à Versailles, a voté l’inscription dans la constitution, du Droit à l’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG). Si cette liberté des femmes à disposer de leur corps est un droit acquis et irréversible pour la France, elle ne l’est pas pour bon nombre de pays où l’influence d’intégristes réactionnaires voudraient refaire basculer la vie des femmes dans des temps moyenâgeux.
Le MODEF appelle les paysans à rejoindre les cortèges des manifestations pour améliorer les conditions féminines notamment la prise en charge à 100 % des congés des agricultrices et des agriculteurs à 25 jours, l’égalité entre les femmes et les hommes et la création d’un service de remplacement public pour le congé maternité, la maladie et accident de travail.
Angoulême, le 8 mars 2024,
Membre du bureau du MODEF National
Yannick PLAZANET
