L’OCM Vin doit agir comme le régulateur de la politique viticole dans l’espace communautaire, il est nécessaire de mettre en place des dispositifs pour encadrer le marché du vin et planifier la production avec :
- Le retour aux droits de plantation et dans l’immédiat l’arrêt de la règle de 1% de plantation supplémentaire
- La mise en place d’une enveloppe pour des primes de stockage à moyen et long terme.
- Une distillation de crise,
- L’aide aux Moûts Concentrés Rectifiés (MCR),
- Une aide pour la recherche sur la mortalité des ceps de vigne afin de conserver le potentiel qualitatif du vignoble.
Le MODEF s’oppose fermement à la politique d’arrachage des vignes alors que plus de 8 000 nouveaux hectares de vignes sont plantés chaque année dans le cadre des autorisations de plantation (règle des 1%).
Le MODEF regrette le choix du gouvernement de gérer la crise en prenant les financements dans l’OCM Vin (76 Millions), finances qui viendront à manquer pour les viticulteurs.
Nous revendiquons :
- Des prix planchers fixés et garanties par l’État,
- Un contrôle des marges avec coefficient multiplicateur,
- Un acompte de 15% pour chaque contrat conclu,
- La possibilité de production de jus de raisin,
- La mise en place d’une année blanche pour les emprunts,
- La garantie des prix des vins à la distillation de :
- 150 €/HL pour les IGP,
- 200€/HL pour les AOC,
- 250€/HL pour les vins biologiques.
Dans la gestion de la crise viticole, le gouvernement français doit prendre ses responsabilités sans que les viticulteurs en pâtissent.
Angoulême, le 19 novembre 2020
Le Président de la Commission viticole du MODEF
Didier GADEA