Le Conseil d’État a pris la décision le 16 mars 2021, d’autoriser à nouveau l’utilisation des néonicotinoïdes.
Nous déplorons cette décision, qui est une condamnation à mort de nombreuses abeilles et risque d’entraîner la disparition de grands nombres d’apiculteurs.
Nous comprenons qu’il est nécessaire aujourd’hui pour les betteraviers d’utiliser ce produit afin d’obtenir un rendement leur permettant un revenu suffisant pour vivre.
Aujourd’hui, pourtant, nous savons que les néonicotinoïdes sont dangereux pour l’écosystème et ont une rémanence de plusieurs années dans le sol.
Nous réaffirmons que pour le MODEF la solution n’est pas là, mais que l’instauration de prix rémunérateurs fixés garantis par l’État serait la seule solution pour maintenir le retrait des néonicotinoïdes sur notre territoire et éviter de sacrifier l’une ou l’autre des productions.
De plus nous souhaitons le retour des quotas.
Angoulême, le 16 mars 2021
Le Secrétaire National du MODEF
Didier GADEA