Le score obtenu par le MODEF au scrutin des Chambres d’Agriculture nous conforte dans les choix qui ont été faits d’être présents dans une vingtaine de départements.
Notre organisation n’échappe certes pas à la démobilisation du monde paysan qui, à près de 50%, s’est abstenu de prendre part au vote. Pour autant, le MODEF a confirmé son indispensable présence dans le monde syndical français à la défense d’un modèle agricole trop longtemps contesté.
La forte mobilisation qui s’est opérée autour de nos listes, de nombreux élus supplémentaires, la Chambre d’Agriculture gagnée par nos amis de la Guadeloupe, sont autant de constats qui nous confortent dans l’idée que le MODEF porte des perspectives encourageantes pour le devenir de l’Agriculture familiale au service des hommes, des territoires et des consommateurs.
Aux antipodes de la pensée unique véhiculée par le syndicat majoritaire mais aussi en rupture avec une façon étriquée d’envisager l’avenir, les propositions du MODEF apparaissent comme les outils indispensables à l’émergence d’un modèle agricole moderne et prospère, adapté à une forme nouvelle d’agriculture, en rupture durable avec un schéma suicidaire que beaucoup voulait nous imposer.
Notre Congrès de Fauillet doit nous servir de marche pied pour aller de l’avant, en nous appuyant sur cette expérience récente de mobilisation.
Partout où nous avons rajeuni, partout où nous avons osé, partout où nous avons réussi à regagner la confiance des exploitants, alors oui, nous avons amélioré nos scores, fiers d’une confiance retrouvée.
L’Agriculture, le monde paysan et la ruralité dans leur ensemble n’échappent pas aux préoccupations que sont celles de nos concitoyens. Vivre sa vie de paysan, réussir sa vie de citoyen engagé au service de nobles causes, sont autant de défis que nous devons accompagner et relever pour construire le monde paysan de demain.
Chers amis, demain sera ce que nous en ferons. En adhérant au MODEF, en s’impliquant dans cette organisation au service de l’Agriculture familiale, c’est se donner ensemble les moyens d’imaginer enfin des lendemains meilleurs pour ceux qui ont fait le pari d’une Agriculture paysanne au service des hommes et des territoires.
ÉDITO
Jean MOUZAT
Février-mars N697