Le gouvernement défend aujourd’hui le CETA, traité de libre-échange entre le Canada et l’Union Européenne, alors même qu’il était farouchement opposé au TAFTA sous des motifs qui frôlaient le protectionnisme. Monsieur le Premier Ministre présente le 4 octobre un pacte de consolidation et de refinancement en annonçant une régulation du marché de la viande bovine auprès de la Commission Européenne en stockant la production de viande, une aide à la régulation de la production laitière au niveau national et européen (240 €/T) et la promotion de la consommation de viande bovine française de qualité.
Autant de décisions politiques qui s’approchent d’un protectionnisme visant à réguler le marché intérieur et/ou européen. A côté de cela on nous fait sauter à pieds joints dans le CETA qui implique une ouverture des frontières notamment sur la viande bovine et porcine …